En arrivant pour batifoler au milieu des trèfles, des chardons et des poireaux, notre coq, n'avait pas imaginé se ramasser un tel coup de bec au coin des fougères noires .

Il avait certainement cru que tout irait bien en se prélassant sur les vertes pelouses, sous les palmiers, en regardant les colombes et même un aigle se secouer les plumes bien plus que lui, sans même voir le ballon caché dans une poche de wallabie.
Il ne repartira pas avec les lauriers autour de son cou déplumé, et son aspect maladif mettra certainement beaucoup de temps avant de retrouver ses couleurs de base que sont le bleu le blanc et le rouge.
Le vétérinaire qui va s'occuper de lui a du travail, mais il est certainement davantage spécialisé dans les grandes envolées, et il est sûr qu'il va lui soigner le syrinx de façon à lui redonner le goût du chant.
Gardons espoir !